Le diagnostic de la grossesse

Article : Le diagnostic de la grossesse
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12 avril 2017

Le diagnostic de la grossesse

[Ce billet est le deuxième d’une série sur le bien-être de la femme enceinte, de la conception à l’accouchement…] 

Dans la grande majorité des cas, poser le diagnostic de grossesse est assez simple. Il existe cependant des situations où incertaines qui ne permettent pas de dire facilement si la femme est enceinte ou non. Le 1er et plus évident signe de la grossesse est l’absence ou le retard des règles, plus connue sous le nom d’aménorrhée.

La grossesse est la première hypothèse à poser devant cette aménorrhée chez toute femme en âge de procréer et ayant eu une activité sexuelle, aussi insignifiante soit-elle.

Le moyen le plus simple pour confirmer cette grossesse est la réalisation d’un test de grossesse urinaire. Ces tests, en vente libre dans les pharmacies, détectent dans les urines une substance produite par la grossesse et appelée béta-HCG. Les tests performants peuvent être positifs dès le 1er jour de retard de règles et, dans l’idéal, le test doit être réalisé avec des urines concentrées comme les 1ères urines du matin.

La réalisation de ce test peut donner 4 situations :

deux barres roses : test positif. « Félicitation Mme, vous êtes enceinte ! »

une barre rose et une barre légèrement rose : « félicitation Mme, vous êtes quand même enceinte ! »

une seule barre : « heureusement pour vous Mlle, vous n’êtes pas enceinte, vous pouvez respirer!  »

aucune barre n’apparaît : « Oups ! Il faut refaire le test qui n’est pas interprétable« .

 

 

 

Cependant, le résultat fournit par le test de grossesse urinaire comporte des limites :

D’abord il est purement qualitatif : il dit si il y a grossesse ou pas, mais ne précise pas si la grossesse est de bonne qualité ou pas.

De plus, il existe des erreurs possibles appelées faux positifs et faux négatifs :

– un faux-positif est un test positif alors qu’il n’y pas de grossesse,

 

– un faux-négatif est un test négatif alors qu’il y a bel et bien une grossesse.

 

Selon que l’on veuille ou non de la grossesse, ces faux-positifs ou faux-négatifs peuvent être caricaturés comme des poissons d’avril de très mauvais goût !

Heureusement, il existe des moyens plus précis de confirmer la grossesse : le dosage sanguin des bêta-HCG et l’échographie.

Les bêta-HCG (la prise de sang)

Les bêta-HCG dosés dans le sang sont les même que ceux détectés dans les urines à la différence que le test sanguin peut être réalisé plus tôt, avant même le retard des règles et il donne une donnée quantitative chiffrée (exemple: 5432 UI/ml).

Il faut savoir aussi que ce chiffre pris isolément ne signifie pas grande chose et que le gros intérêt de ce dosage est son évolution dans le temps :

– si au bout de 24h on refait le dosage et que le chiffre double : il s’agit d’une grossesse qui évolue bien,

– si au bout de 24h ce chiffre dosé à nouveau diminue : un  avortement est à craindre.

– et enfin, si ce chiffre augmente sans doubler, il faut avoir la hantise d’une grossesse extra-utérine c’est-à-dire située à l’extérieure de l’utérus.

 

Dernier recours technologiques pour confirmer la grossesse : l’échographie.

Elle permet de confirmer la grossesse, de voir le ou les sacs de grossesse ainsi que le ou les embryons, de détecter les battements du cœur de l’embryon, de vérifier que la grossesse est bel et bien à l’intérieur de l’utérus et enfin de vérifier qu’il n’y a pas de problèmes tels qu’un kyste ou un fibrome.

Cependant, l’échographie ne commence à détecter la grossesse qu’à partir de deux semaines de retard de règles si elle est faite par voie vaginale ou 8 semaines si c’est une échographie par voie abdominale.

A suivre

 

 

Toubibadakar

 

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