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Astuces pour tomber enceinte # 2

Astuces # 2: Restez allongée quelques minutes après les rapports sexuels et privilégiez les positions allongées avec la femme en dessous.

EXPLICATIONS : Sous l’effet de la pesanteur, se lever immédiatement après un rapport sexuel ou pire, allez faire un bain intime, réduirait légèrement le nombre de spermatozoïdes accédant à la cavité utérine.

Lorsque la pénétration est profonde aussi, l’éjaculat est déposé le plus proche possible de l’entrée de l’utérus.

Cette théorie n’est pas partagée par tous les médecins, selon certains, les spermatozoïdes les plus vigoureux passent facilement de col de l’utérus quelque soit la position de la femme mais, elle reste acceptable et logique donc, rester allongée 10 à 15 mn après un rapport ne pourrait pas faire de mal de toute façon.

a suivre …

 toubibadakar


Astuces pour tomber enceinte # 1

Vous êtes mariée depuis plusieurs mois voire plusieurs années et le bébé tant attendu tarde à se montrer, voici quelques trucs et astuces pour « augmenter » vos chances de maternité :

Astuce N°1  – Calculez votre période féconde.

C’est simple, il faut :

Déterminer votre jour d’ovulation d’abord. Date d’ovulation = durée du cycle – 14
Soit pour un cycle de 30 jours : 30-14= 16 donc l’ovulation se fera le 16ème jour.
Pour un cycle de 25 jours : 25-14=11, l’ovulation se fera le 11ème jour.
La période féconde sera donc entre 4 jours avant la date de l’ovulation et 2 jours après.
Il faut compter à partir du jour de l’arrivée des règles.

L’astuce est d’avoir des rapports sexuels : la VEILLE du jour del’ovulation, le JOUR même de l’ovulation ainsi que le LENDEMAIN du jour d’ovulation.
Il faut aussi observer une période d’abstinence de 3 jours avant la veille du jour de l’ovulation.
EXEMPLE 1 : si on ovule le 16ème jour : pas de rapports les 12ème ,13ème, et 14ème jour puis rapports le 15ème, 16ème et 17ème jour.
EXEMPLE 2 : si on ovule le 11ème jour : pas de rapports les 7ème ,8ème, et 9ème jour puis rapports le 10ème, 11ème et 12ème jour.
EXPLICATIONS : Certes les spermatozoïdes sont censés vivres 4 jours, d’où les 4 jours de fécondité avant la date de l’ovulation, mais, parfois, si la qualité du sperme est insuffisante, ces spermatozoïdes ne vivent que 24 à 48h d’où la nécessité de les concentrer aux dates encadrant le jour de l’ovulation.

De plus, après 3 jours d’abstinence, le sperme est qualitativement et quantitativement à son maximum d’efficacité, conformément aux recommandations pour faire un spermogramme.
Par contre, une abstinence de plus de 4 jours réduit la quantité de spermatozoïdes dans le sperme. C’est pourquoi on demande 3 jours d’abstinence en moyenne avant de faire un spermogramme (analyse qui permet d’évaluer la qualité du sperme).
De plus, le fait d’avoir plus de 3 jours successifs de rapports sexuels diminue le nombre de spermatozoïdes dans le sperme.
Si vous n’avez pas la chance d’avoir un cycle régulier, il faudrait avoir au moins 3 rapports sexuels par semaine pour augmenter vos chances de tomber sur la bonne période.

Vous pouvez aussi acheter un test d’ovulation identique a certains tests de grossesse pour repérer votre période féconde.

A suivre…

Toubibadakar


L’infertilité féminine 

La stérilité est l’impossibilité pour un homme ou une femme d’avoir des enfants. Le terme « stérilité » étant très péjoratif et ayant une consonance irréversible, on préférera parler d’INFERTILITE.
Pour rappel, la probabilité de contracter une grossesse lors d’un rapport intime en période féconde n’est que de 10%, heureusement ou malheureusement.
De ce fait, de 10% en 10%, il faut en moyenne 10 mois de rapports sexuels réguliers pendant la période féconde pour boucler les 100%. On parle d’infertilité lorsqu’un couple n’a pas d’enfant après 1 an de vie commune avec des relations intimes régulières sans contraception. Ne pas avoir de rapports intimes durant la période féconde peut simuler une infertilité.

Lorsque la femme tombe enceinte mais que les grossesses n’aboutissent pas, pour une quelconque raison, on parle d’INFECONDITE.
Pour un couple qui ne calcule pas sa période féconde, on entend par « rapports intimes réguliers » 3 fois par semaine en moyenne.
Dans un couple, surtout dans nos pays, lorsqu’un enfant ne naît pas après quelques mois de mariage, la faute est rejetée souvent sur la femme.
Il s’agit là d’une injustice notoire car, statistiquement, sur 10 couples qui peinent à avoir un enfant : le problème vient

– de la femme dans un tiers des cas,

– de l’homme dans tiers des cas

– et de l’homme et de la femme en même temps dans le tiers restant.

En ce qui concerne l’infertilité féminine, la principale cause de stérilité est constituée par les infections génitales : 80% !!!
Ces infections, surtout quand elles sont dûes à 2 germes particuliers (les MYCOPLASMES et les CHLAMYDAE), ont une fâcheuse tendance à boucher les trompes.
Il est impératif de systématiquement les rechercher et les traiter, encore mieux, de les éviter.
Les 20 % restants sont répartis entre des causes gynécologiques et des causes générales.
Les causes gynécologiques sont les troubles du cycle, les anovulations (le fait de ne pas ovuler), les myomes et les polypes, surtout ceux situé dans la cavité utérine ou près des trompes. A titre d’exemple, 50% des femmes opérées de myomes tombent enceinte dans l’année qui suit leur intervention.
Les autres causes gynécologiques sont:

– l’endométriose,

– les synéchies (cicatrices à l’intérieur de la cavité utérine),

– l’insuffisance ovarienne (sécrétion insuffisante d’hormones),

– la sténose du col (col bouché après un curetage intensif)

– ou les malformations de l’appareil génital.

Cette liste n’est pas exhaustive.
Les causes générales sont des maladies telles que les oreillons acquis à l’âge adulte mais surtout les mauvaises conditions de vie telles que le surpoids, le stress le tabac, l’alcool, l’absence de sport.

Une bonne santé, dans tous les sens du terme, contribue à une meilleure fertilité.
Ayons donc un esprit sain dans un corps sain (anima sana in corpore sano).

 

toubibadakar


L’infertilité masculine 

Comme dit précédemment, dans un tiers des couples sans enfants, le problème se situe du coté de l’homme, totalement ou partiellement.
Pour des spermatozoïdes déposés au fond du vagin, la distance à parcourir pour atteindre l’ovule est l’équivalent, pour nous humains, de la distance de la terre à la lune.
Il s’agit donc d’un véritable marathon pour eux!  La capacité de fécondation de l’homme est liée à la qualité et la quantité de son sperme. De ce fait, tout facteur altérant le sperme conduit à l’infertilité.

Les facteurs environnementaux sont au 1er plan:
– le tabac et l’alcool altèrent la qualité du sperme et créent des malformations chez les spermatozoïdes.
– récemment, des bouillons de cuisine ont été incriminés dans l’altération du sperme: il faut en moyenne 1 à 3 kg de bouillon pour castrer chimiquement un bélier: combien de temps nous faut-il pour consommer cette quantité si on met un cube de ce genre dans chaque repas ?!?!?!?
– l’augmentation de la chaleur dans les testicules est nuisible aux spermatozoïdes. Il règne dans les bourses une température de 36 degrés environ soit 1 degré de moins que dans le corps. Toute élévation de la température à l’intérieur des bourses tend à détruire les spermatozoïdes: sous-vêtements trop serrés, s’assoir sur un siège chaud (surplombant un moteur par exemple), bain chaud..
Certaines maladies détruisent aussi les testicules:
– les oreillons: lorsqu’on est atteint d’oreillons après la puberté, les testicules peuvent être atteints et perdre leur capacité à fabriquer des spermatozoïdes.
– les infections à chamydiae et mycoplasmes, comme chez la femme, bouchent les canaux spermatiques par où passent le sperme.
– la varicocèle: c’est une dilatation des veines vascularisant le testicule. Cela entraîne une augmentation de la chaleur à l’intérieur du testicule ce qui détruit les spermatozoïdes.
Souvent bilatérale, elle est l’une des 1ère cause d’infertilité masculine. Heureusement une simple intervention chirurgicale permet de ligaturer la veine anormale et de rétablir la température dans le testicule.

Toutes ces affections ont pour point commun l’altération qualitative et quantitative du sperme.

Les altérations les plus couramment retrouvées sont:
– l’oligo-zoospermie: c’est une production quantitativement insuffisante de spermatozoïdes.
– l’asthéno-zoospermie: ce sont des spermatozoïdes « fatigués » et donc peu endurants. Les spermatozoïdes tirent leur énergie d’un sucre spécial (appelé fructine) qui est présent essentiellement dans les fruits. Une consommation insuffisante de fruits est donc à l’origine de cette « fatigue ».
– la térato-zoospermie: ce sont des spermatozoïdes avec des malformations. Sur les 300 à 500 millions de spermatozoïdes contenus dans chaque éjaculation, il yen aura obligatoirement qui seront malformés mais, il ne faut pas que ce pourcentage dépasse 40%.
– l’aspermie ou a-zoospermie: c’est l’absence de spermatozoïdes dans le sperme. Cette absence peut être due à une obstruction des voies d’éjaculation (infection) ou à la déviation de cette voie ( éjaculation dans la vessie après ablation de la prostate: on parle d’éjaculation rétrograde) ou, pire, à la non production des spermatozoïdes (oreillons ) souvent irréversible!!!
Ces anomalies sont souvent associées et on parlera souvent d’oligo-asthéno-térato-zoospermie (OAT).

Le bilan d’infertilité chez l’homme commence donc par un simple spermogramme qui suffira à poser le diagnostic.
Le traitement dépend de la cause et il faut en moyenne 3 à 6 mois pour corriger une anomalie si l’on sait qu’il faut 74 jours pour fabriquer un spermatozoïde.
Éviter le tabac et la cigarette reste un moyen sur de ne pas détériorer cette semence oh combien précieuse.

toubibadakar


L’éjaculation précoce

L’éjaculation précoce est un trouble sexuel caractérisé par

– une éjaculation survenant dans les minutes suivants la pénétration,

– Une impossibilité de maîtriser cette éjaculation,

– Une insatisfaction du ou des partenaires.
Il s’agit d’un trouble très fréquent: un homme sur trois en souffrirait et elle peut survenir à n’importe quel moment. Pratiquement tout homme aura, au moins une fois dans sa vie sexuelle, une éjaculation précoce.
Pour autant, l’éjaculation précoce n’est pas une maladie. Dans la quasi totalité des cas, elle traduit un excès d’excitation sexuelle.

Il en existe deux types:

– L’éjaculation précoce primaire chez les hommes qui ont toujours eu ce trouble depuis leur 1er rapport sexuel.

– L’éjaculation précoce qui survient chez un homme qui avait auparavant un vie sexuelle satisfaisante.

 

Il existe aussi 4 grades d’éjaculation précoce de gravité croissante:

– grade 1: elle survient occasionnellement, en 5 à 10 mn, lors de certains rapports sexuels,

– Grade 2: elle survient systématiquement à chaque rapport sexuel au bout d’une à 5 mn,

– Grade 3: survient aussi à chaque rapport sexuel, au moment de la pénétration,

– Grade 4: survient avant même la pénétration, le rapport devient impossible.

Les causes d’éjaculation précoce sont presque toutes psychologiques et comportementales :

– le stress, qu’il soit d’origine professionnel, familial, conjugal, etc

– Le manque de confiance en soi : plus on pense qu’on ne sera pas à la hauteur, plus on risque d’éjaculer précocement et plus on éjacule précocement plus on perd confiance en soi, cela devient donc un cercle vicieux,

– Le manque d’expérience: les 1ers rapports sont très souvent concernés,

– Un choc émotionnel : décès d’un parent, d’un enfant, agression physique, sexuelle…

– Une longue période d’abstinence ou une excitation trop prolongée,

– La masturbation chronique, surtout pendant l’adolescence,

– La consommation excessive d’alcool,

– Le manque de pratique sportive.

Il existe aussi quelques causes médicales:

– les infections urinaires basses: urétrite, prostatite,

– La dépression nerveuse,

– Le phimyosis: rétrécissement du prépuce chez l’homme non circoncis,

– l’hypertension artérielle.

L’éjaculation précoce constitue une source de problèmes conjugaux, de baisse de performances professionnelles, de démotivation, de baisse de l’estime de soi, de divorces, de masturbation ou d’autres troubles sexuels comme le voyeurisme ou le fétichisme. Cependant, ces conséquences sont aussi des causes d’éjaculation précoce d’où l’établissement d’un cercle vicieux.
L’éjaculation précoce peut cependant être vaincue par des techniques simples.

Nous y reviendrons dans un 2e billet.

Toubibadakar


Le point G : cet illustre inconnu !

C’est quoi le point G? Existe-il vraiment ou est-il né de notre imaginaire pour alimenter nos fantasmes?
Essayons, pour une fois, de mettre le point sur le G!
Le point G (ou point de Gräfenberg) existe!

Il est vrai que tous les médecins ne sont pas 100% d’accord sur son existence mais, Il s’agirait d’une zone particulièrement innervée, extrêmement sensible du vagin, assurément en regard de la partie interne du clitoris.
Il est situé dans le vagin, pas trop au au fond, entre 3 et 5 cm après l’entrée, derrière l’orifice par lequel sortent les urines.
Savoir qu’il existe est une chose, le toucher ou le stimuler en est une autre.
Pour le toucher, vous (ou votre partenaire) devez introduire un doigt dans le vagin, la pulpe du doigt vers le haut. Vous sentirez une zone particulière, différente du reste du vagin, rugueuse, fripée….
Eurêka, vous avez trouvé!
C’est la-bàs le point G.
Pour le stimuler, il faut faire un mouvement de « viens ici » comme vous le feriez avec votre index pour montrer à quelqu’un de venir vers vous.
Si effectivement vous êtes (ou s’il esta) « in the place », vous devriez sentir une douce chaleur vous envahir, vous humidifier, ou sentir un envie d’uriner….
Il n’est pas évident de repérer le point G dès la 1ère fois mais, avec un peu d’entraînement et un peu de doigtée, vous y arriverez rapidement.
La stimulation du point G déclenche une vague de plaisir pouvant aboutir à l’orgasme. Certaines positions lors des rapports sexuels ont l’avantage de stimuler directement le point G (exemple: la levrette).
Une stimulation prolongée et intense du point G peut entraîner un orgasme si puissant qu’il s’accompagne d’une éjaculation féminine chez les femmes-fontaines.
Certaines techniques de chirurgie esthétique consistent à injecter un produit dans le point G pour en augmenter la surface et décupler sa sensibilité!
Il est Inutile de faire une obsession sur le point G avec votre partenaire au point de le transformer en un explorateur forcé!
Vous avez 10 doigts, une bouche et une langue, alors messieurs, interdiction de ne faire fonctionner qu’un doigt. Jetez un œil (et un doigt voire une langue) au clitoris, celui-ci aime bien les visites !
Point (G) final !!!
Toubibadakar


L’infertilité du couple

L’infertilité du couple est l’incapacité du couple à avoir des enfants après 12 mois de vie commune avec des rapports sexuels réguliers et sans contraception.
Pourquoi 12 mois? Parce que la probabilité de tomber enceinte n’est que de 10% par mois en moyenne, même si vous avez des rapports sexuels durant la période féconde!
Si une femme tombait enceinte à chaque fois qu’elle avait un rapport sexuel en période féconde, imaginez ce que cela donnerait comme baby boom : une vraie surpopulation!
Dans nos pays où avoir un enfant est capital, l’infertilité est vécue comme un drame.
Dans la plupart des cas, la femme est souvent tenue pour seule responsable, à tort évidement.
Cela ouvre la porte à toutes sortes de brimades et de railleries, allant même jusqu’à proposer une seconde épouse au mari ; or, le problème vient très souvent de lui justement.
Ce que les gens ignorent (ou font semblant d’ignorer) c’est que dans les couples qui n’ont pas d’enfant :
– dans 33% cas le problème vient du mari,
– dans 33% des cas, le problème vient de l’homme et de la femme en même temps,
– et dans 33% des cas, le problème vient de la femme seule.
De ce fait, les hommes sont impliqués dans 33 à 66% des cas d’infertilité!!!

Il faut avouer que les hommes vivent souvent très mal leur infertilité :
– ils pensent, à tort, que remettre en cause leur fertilité c’est remettre en cause leur virilité (alors que cela n’a rien à voir!!!).On peut très bien avoir une vie sexuelle satisfaisante et avoir des problèmes de fertilité.
– ils refusent régulièrement de faire des bilans, notamment leur spermogramme, surtout quand on sait que le sperme doit être produit par une…masturbation.
– ils rechignent encore plus à se faire opérer ou à prendre des médicaments.
Un bon dialogue est indispensable dans le couple pour gérer délicatement une susceptibilité masculine ou un orgueil masculin, parfois mal placé et source de conflits.

Parfois aussi, l’infertilité n’est qu’apparente surtout lorsque la cohabitation entre les époux est irrégulière :
– mari immigré avec des séjours courts avec son épouse,
– couple polygame, mari absent lors de la période féconde de la femme,
– mauvais calcul de la période féconde, période durant laquelle, la femme peut tomber enceinte.

Il est bon de rappeler que pour tomber enceinte, plusieurs paramètres entrent en ligne de compte :
– la qualités des ovules : toute femme naît avec un stock de follicules contenant un ovule dans chacun de ses 2 ovaires : 300 en moyenne. Chaque mois, vous utilisez quelques follicules, la ménopause survenant lorsque le stock de follicules est épuisé.
– la qualité des spermatozoïdes : contrairement à la femme qui a un nombre d’ovule limité, les hommes fabriquent des spermatozoïdes tous les jours. Donc, un homme peut rester fécond toute sa vie durant à partir de la puberté. Il arrive que ces spermatozoïdes ne soient pas fabriqués en qualité ou en quantité suffisante, ce qui peut diminuer la fertilité de l’homme. Plusieurs pathologies peuvent être a l’origine de cette perturbation de la fabrication des spermatozoïdes.
– la qualité des voies génitales féminines et masculines : après l’éjaculation, les spermatozoïdes parcourent la quasi totalité des l’utérus pour aller dans les trompes à la rencontre de l’ovule. Certains obstacles comme des trompes bouchées ou des fibromes sous-muqueux ou les polypes peuvent les empêcher d’accéder à l’ovule. Une obstruction des voies spermatiques, par où passent le sperme lors de l’éjaculation, empêche aussi la sortie des spermatozoïdes.
– les bons jours de rapports sexuels ou la période féconde : la femme n’est féconde que 4 ou 5 jours par mois. Le tout est de pouvoir déterminer ces jours appelés période féconde.
Cette période féconde se situe autour du jour de l’ovulation.

La quasi totalité des femmes pensent que l’ovulation se fait le 14eme jour du cycle mais cela n’est valable que pour les cycles de 28 jours.
En rappel, pour régler définitivement ce sujet voici comment se fait le calcul:
Date d’ovulation = durée du cycle
– 14
Soit pour un cycle de 30 jours : 30-14 = 16 donc l’ovulation se fera le 16ème jour.
Pour un cycle de 25 jours : 25-14 =11, l’ovulation se fera le 11ème jour.
La période féconde sera donc entre 4 jours avant la date de l’ovulation et 2 jours après.
Il faut compter à partir du jour de l’arrivée des règles.
Ces calculs ne sont malheureusement valables que si le cycle est régulier.

Il existe d’autres méthodes plus compliquées de déterminer la période féconde surtout lorsque le cycle est irrégulier :
– monitoring de l’ovulation: faire une échographie chaque 2 jours, à partir de J8 pour surveiller la croissance de l’ovule.
– tes d’ovulation: ce sont des tests, comme des tests de grossesse, qui permettent de déterminer si la femme est en période d’ovulation (à partir des urines ou de la salive).
– l’examen de glaire cervicale: en période féconde, la glaire est filante et élastique alors qu’en période non féconde, elle est cassante.
– la mesure quotidien de la température: avant l’ovulation, la température est inférieure à 37 degrés alors qu’après l’ovulation, elle monte ET RESTE au dessus de 37 degrés. De ce fait, une mesure quotidienne, matinale de la température permet de produire une courbe qui montrera le jour précis de l’ovulation.

En conclusion, il faut retenir que l’infertilité est avant tout une histoire de couple.
Demander à la femme seule d’aller se soigner c’est perdre du temps et diminuer les chances du couple d’avoir un bébé.
Nous allons donc traiter d’abord l’infertilité masculine avant de revenir sur l’infertilité féminine et de proposer des solutions pour avoir ce bébé tant désiré.

Toubibadakar


Petit manuel du plaisir féminin, 3eme partie

Dans la recherche du plaisir sexuel, la prise en charge de l’éjaculation précoce passe d’abord par une analyse des causes possibles. 

Une consultation urologique est parfois nécessaire pour éliminer une cause médicale.

Selon la cause médicale reconnue, des antistress ou des antibiotiques pourront être prescrits. 
Ceci étant fait, il existe des techniques et astuces pour l’éviter. 

1. La confiance en soi: 

Cela arrive a tout le monde: vous n’êtes ni le 1er ni le dernier a qui cela arrive. 

Bin oui, aussi sophistiquée que puisse être votre mécanique messieurs, la plus belle des Rolls-Royce peut avoir une panne. Pas de panique! Ce n’est que pour mieux redémarrer! 
Votre partenaire aussi a son mot à dire: un petit mot d’encouragement sera le bienvenu:

  » chéri ce 1er round est un round d’entraînement, je te laisse reprendre quelques forces, et au 2 eme round, on ira plus loin, comme d’habitude. On mettra cela sur le trop-plein d’amour que tu avais pour moi! » 
Se moquer de son partenaire risque d’augmenter la pression et de recréer un seconde éjaculation précoce ce qui ouvrirait le chemin du cercle vicieux. 
Selon la psychologie de votre homme, vous saurez s’il est opportun ou pas de le vanner sur la contre-performance…

2. La technique du 2ème round : 
Tous les hommes ou presque le savent: la deuxième fois, cela dure toujours plus longtemps! 

Donc si vous ne voulez pas avoir une éjaculation précoce: 
– faites des préliminaires pour faire jouir la femme une 1ère fois,
– toujours dans ces préliminaires, qu’elle vous fasse jouir sans pénétration, 
– prenez le temps de vous reposer, le fameux temps de latence, de discuter, de grignoter un peu, ( je ne recommande pas la pause cigarette) et de vous câliner progressivement,
– lorsque vous débuterez le 2ème round, vous irez beauuuuuuucoup plus longtemps! 

3. Le préservatif: certains hommes ne les aimes pas, surtout avec leur femme, car, ils disent que cela diminue leur plaisir! Ok!

En diminuant le plaisir vous réduisez l’excitation et donc aussi le risque d’éjaculation précocement! 

Vous pouvez même doubler le préservatif! 
Une marque mondialement reconnue de préservatif a mis en vente un modèle particulièrement épais pour justement réduire le risque d’éjaculation précoce. 

4. Utilisez un gel anesthésique. 

En mettant un peu de gel anesthésique dans le préservatif, vous diminuez la sensibilité du gland et donc augmentez le délai avant l’éjaculation.

5. Musclez-vous le périnée les hommes!! 

Hey oui, il n’y a pas que les femmes qui ont besoin de se (re) muscler le périnée messieurs. 

Il existe un muscle situé dans le périnée de l’homme entre le pubis et le coccyx appelé muscle pubo-coccygien (MPC). Il contrôle le processus de l’éjaculation! 

Certains exercices simples permettent de renforcer ce muscle et donc de retarder au maximum l’éjaculation voir de la contrôler! 

Un MPC fort permet une érection puissante, un plaisir sexuel amplifié et un contrôle quasi total sur l’éjaculation. 

Attention, il est aussi fragile et des exercices inadéquats ou trop puissants peuvent le déchirer et créer l’effet inverse! 

Parlez-en à votre urologue! 

6. Osez les sextoy: il en existe pour l’homme et qui retardent l’éjaculation. C’est une sorte d’anneau qu’il place a la base de la verge après l’érection et qui empêche l’érection de tomber comme cela même après éjaculation, vous pouvez continuer!!! 

Les modèles les plus avancés sont munis d’un vibreur qui stimule le clitoris pendant l’acte…

7. Ne confondez pas vitesse et précipitation: après la pénétration, si vous débutez votre cavalcade sur les chapeau de roue, vous allez caler le moteur rapidement! Allez-y doucement, progressivement! Vous sentez que la sève monte ? Ralentissez! Parlez, blaguez, pensez autre chose ( ça ne marche pas ça! ) 

Cela va faire baisser la pression et vous pourrez relancer les gaz! 
Comme on dit en Wolof: ndank ndank moy djap golo si niaye! 

« C’est la patience qui permet d’attraper un singe dans un champ (approximativement).  »

En conclusion, donnez la priorité a votre partenaire: ne vous focalisez par sur votre plaisir à vous! Un homme jouit toujours lors d’un rapport sexuel donc pas la peine de vous précipiter, vous jouirez! Autant que ce soit le plus tard possible!

Concentrez vous sur son plaisir à elle! Faire lui ce qu’elle veut que vous lui fassiez! Il n’y a rien de plus galant!

Pénétration précoce = éjaculation précoce = homme frustrée + femme frustrée.

Toubibadakar


Ejaculation précoce 

L’éjaculation précoce est un trouble sexuel caractérisé par

– une éjaculation survenant dans les minutes suivants la pénétration,

– Une impossibilité de maîtriser cette éjaculation, 

– Une insatisfaction du ou des partenaires.

Il s’agit d’un trouble très fréquent: 1 homme sur trois en souffrirait et elle peut survenir à n’importe quel moment. Pratiquement tout homme aura, au moins une fois dans sa vie sexuelle, une éjaculation précoce. 
Pour autant, ce n’est pas une maladie. 
Dans la quasi totalité des cas, elle traduit un excès d’excitation sexuelle. 

Il en existe deux types: 

– L’éjaculation précoce primaire chez les hommes qui ont toujours eu ce trouble depuis leur 1er rapport sexuel,

– L’éjaculation précoce qui survient chez un homme qui avait auparavant un vie sexuelle satisfaisante.

– 

Il existe aussi 4 grades d’éjaculation précoce de gravité croissante:

– grade 1: elle survient occasionnellement, en 5 à 10 mn, lors de certains rapports sexuels, 

– Grade 2: elle survient systématiquement à chaque rapport sexuel au bout d’une à 5 mn, 

– Grade 3: survient aussi à chaque rapport sexuel, au moment de la pénétration, 

– Grade 4: survient avant même la pénétration, le rapport devient impossible.

Les causes sont presque toutes psychologiques et comportementales: 

– le stress, qu’il soit d’origine professionnel, familial, conjugal etc

– Le manque de confiance en soi: plus on pense qu’on ne sera pas à la hauteur, plus on risque d’éjaculer précocement et plus on éjacule précocement plus on perd confiance en soi, cela devient donc un cercle vicieux, 

– Le manque d’expérience: les 1ers rapports sont très souvent concernés, 

– Un choc émotionnel: décès d’un parent, d’un enfant, agression physique, sexuelle…

– Une longue période d’abstinence ou une excitation trop prolongée, 

– La masturbation chronique, surtout pendant l’adolescence, 

– La consommation excessive d’alcool,

– Le manque de pratique sportive. 
Il existe aussi quelques causes médicales: 

– les infections urinaires basses: urétrite, prostatite,

– La dépression nerveuse,

– Le phimyosis: rétrécissement du prépuce chez l’homme non circoncis,

– l’hypertension artérielle.

L’éjaculation précoce constitue une source de problèmes conjugaux, de baisse de performances professionnelles, de démotivation, de baisse de l’estime de soi, de divorces, de masturbation ou d’autres troubles sexuels comme le voyeurisme ou le fétichisme. Cependant, ces conséquences sont aussi des causes d’éjaculation précoce d’où l’établissement d’un cercle vicieux.

Elle peut cependant être vaincu par des techniques simples. 

Nous y reviendrons dans la 2eme partie.

Toubibadakar


Le diabète gestationnel 

Le diabète gestationnel est une forme particulière de diabète qui survient chez la femme enceinte ! Il est retrouvé chez les femmes non diabétiques mais ayant des prédispositions héréditaires au diabète. Il se détecte habituellement à partir de la 22ème semaine d’aménorrhée grâce a une analyse sanguine : le test de O’Sullivan.

Il est responsable de complications telles que :
– l’accélération de la croissance fœtale avec le risque d’avoir un bébé macrospore : poids supérieur à 4kg,
– un excès de liquide amniotique : hydramnios
– Des malformations fœtales notamment cardiaques,
– Une mort fœtale soudaine

Le risque de mort fœtale impose de déclencher le travail ou de procéder a une césarienne au plus tard à 37 semaines d’aménorrhée.

L’équilibration du diabète se fera au moins par des mesures diététiques appropriées, sinon par des injections d’insuline avant les repas.

Le nouveau-né sera confié au pédiatre pour un examen approfondi et un suivi régulier car, malgré leur gros poids, il reste fragile et très susceptible aux infections. On parle alors de colosse aux pieds d’argile.

Le meilleur traitement reste de dépistage précoce des femmes à risque de développer un diabète gestationnel et une prise en charge multidisciplinaire sera proposée.
Toubibadakar