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Connaissez-vous la placentophagie ? 

Âmes sensibles d’abstenir!
Cet étonnant terme désigne le fait de manger un placenta !
Il s’agit d’une pratique systématique chez les espèces animales.
Cela permet à la femelle de récupérer des forces après un travail physiquement éprouvant et de préparer la fabrication de lait.

Cela permet aussi de ne pas laisser de traces qui pourraient attirer d’éventuels prédateurs.

Des extraits de placenta animal sont aussi beaucoup utilisés en cosmétique comme dans la fabrication des rouge-à-lèvres !

Chez les êtres humains, cette placentophagie est très rare mais elle existe aussi !
On retrouverait cette pratique chez des indigènes de la forêt amazonienne et au Soudan jusqu’à la fin du XIXème siècle.
D’authentiques études scientifiques ont montré que le fait de manger le placenta permettrait :
– d’augmenter la production de lait,
– de réduire les douleurs post-natales,
– d’éviter la dépression post-natale.

Le placenta :
– aurait des vertus aphrodisiaques chez les hommes,
– lutterait contre la stérilité,
– ferait poussé les ongles et les cheveux.

Ces pratiques, qui frisent le cannibalisme et qui semblent plus anecdotiques que réelles, ne vous pousseront pas , j’espère, à goûter un bout de votre placenta lors de votre prochain accouchement á l’instar d’une célèbre star de la télé réalité américaine.

Nous recommandons juste l’enterrement ou l’incinération du placenta, sinon…..bon appétit!

🙂
Toubibadakar


Chronique d’une mort (in)évitable: la mort de mon père 

Chronique d’une mort (în)évitable: la mort de mon père!

Aujourd’hui, tu aurais eu 79 ans papa: joyeux anniversaire!

Je te rend hommage avec ce récit!
J’adore mon père !

Quand j’étais plus jeune, de son vivant, la simple évocation mentale de sa mort me mettait dans un désarroi indescriptible. Et pourtant, il est mort, devant moi, de manière prévisible, inévitable. Voici le récit des derniers jours de mon père tel que je l’ai vécu et ressenti il y a maintenant 13 ans.

Tout a commencé au mois de février 2002, par une épistaxis : un saignement du nez, survenu le jour de mon examen de 1er trimestre en 4ème année de médecine. Le saignement était tellement abondant que les mesures classiques pour l’arrêter ne faisaient pas d’effet! Il a fallu l’amener en urgence au service d’ORL de l’hôpital Dantec pour faire un tamponnement antérieur et mettre des médicaments pour stopper l’hémorragie.

Le tamponnement a été laissé en place pendant 48h mais dès qu’il a été enlevé, le saignement a repris, ce qui était assez inhabituel pour un banal saignement de nez.

Le tamponnement a été reconduit et le médecin a demandé un bilan sanguin en urgence pour trouver la cause de ce saignement intarissable.

Le bilan a montré une anémie très sévère, à 2 grammes d’hémoglobine alors qu’il faut en avoir minimum 12 et une diminution drastique des 3 composants essentiels du sang : les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes.

Ces dernières, étant responsables de la coagulation, leur diminution expliquait les difficultés à stopper le saignement. La seconde question qu’induisait ces résultats étaient : pourquoi cette pancytopénie, cette diminution des 3 lignées d’éléments figurés du sang ?

Une transfusion sanguine a été décidée dans l’urgence et des explorations plus approfondies proposées par le médecin du service de Médecine Interne où mon père avait été transféré.

Une biopsie de la moelle osseuse, siège de fabrication des éléments constitutifs du sang, a été ainsi faite.
Je me souviens encore de cet après-midi du jour où je suis allé au laboratoire de cytologie de l’Hôpital Principal de Dakar pour récupérer moi-même les résultats de la biopsie que j’avais déposée 48h avant.

Cela coïncidait avec le jour de la sortie de mon père qui, grâce à la transfusion, avait retrouvé des couleurs et avait préparé ses bagages. Il attendait juste que j’aille rapidement prendre ses résultats, qui ne pouvaient être que bons, vu qu’il était guéri !

Quand je suis allé directement au laboratoire, le biologiste était justement entrain de regarder au microscope la biopsie. Voici le récit de ma conversation avec lui :

– « justement, je suis en train de lire la lame de votre patient, c’est très intéressant, venez voir, on retrouve dans la moelle, des cellules qui n’ont rien à y faire et c’est eux qui colonisent ces cellules qui doivent fabriquer le sang » m’avait-il dit.

– « c’est-à-dire ?? »

– « des métastases !»

– « des métastases ?!?!?!

– « oui, un cancer métastasé, maintenant il faut trouver la tumeur primitive, c’est un parent à vous ? »

– « heu oui, c’est mon père ! »

A ce moment, le biologiste, le toubab, est passé de blanc à tout rouge et je vous laisse imaginer la stupeur et la consternation dans laquelle cette annonce m’a plongé !

C’est la mort dans l’âme, avec l’enveloppe que je rapportais, que j’ai remis au médecin les résultats qui l’ont choqué aussi.

– « qu’est ce qu’on fait ? » m’avait –il demandé ?

– « qu’est ce qu’on fait ? » avais –je répondu ?

Après quelques minutes de réflexion, il a poursuivi :

– « bon, ton père est prêt à partir, il se sent en pleine forme, on ne va pas le décevoir, si on le retient cela va complètement saper son moral et sera totalement contre-productif. On va le laisser rentrer à la maison. Mais, sache qu’il reviendra, on le laisse partir mais on ne le lâche pas, on va l’accompagner jusqu’à la fin »

Cette décision prise par ce médecin ce jour, a été pour moi la plus belle, la plus sage et la plus courageuse qu’un médecin ait pu prendre. Pour cela, aujourd’hui encore, je lui voue une éternelle reconnaissance et un profond respect.

Quand on est donc retourné le voir dans sa cabine, il nous a dit dès que nous sommes rentré :

– « Alors c’est bon les résultats, je peux rentrer chez moi ? »

– « Oui M. Diop, c’est parfait, vous pouvez rentrer mais, on ne vous lâche pas, il y aura surement d’autres radio et d’autres bilans à faire dans les semaines à venir ! En attendant, rentrer et reposez vous bien ».

– « Parfait Dr, encore merci pour la prise en charge » lança mon père en s’engouffrant dans sa voiture.

Les métastases sont des localisations secondaires d’un cancer.

Elles sont les témoins du dernier stade de l’évolution du cancer, le stade terminal. L’espérance de vie au stade de métastases, quelque soit le traitement, est, en général, de quelques semaines à quelques mois maximum.

Les semaines suivantes, le bilan a montré 6 autres localisations de métastases : les poumons, le fémur, l’œil, l’arrière cavité du nez et le lobe frontal du cerveau !

La tumeur primitive elle a vite était localisée : il s’agissait de la prostate. Un an auparavant, un bilan qu’il avait fait avait montré une hypertrophie de la prostate avec un taux élevé de PSA, les marqueurs antigéniques spécifiques de cet organe. Les deux biopsies prostatiques n’étaient pas concluantes et n’identifiaient pas formellement une tumeur cancéreuse.

La proposition d’enlever la prostate avait été formulée par son urologue mais, puisque la biopsie n’avait pas formellement révélée de cellules malignes, il avait opté pour un traitement médicamenteux.

A partir de ce moment, après une période de mieux apparent, son état de santé s’est régulièrement détérioré. Il a été ré hospitalisé une seconde fois pour être opérer et on a enlevé la source de sécrétion de certaines hormones responsables des douleurs cancéreuses.

La veille de son hospitalisation, il m’a demandé si les résultats de son bilan n’étaient apparemment pas si bons que ça. Je lui ai avoué qu’effectivement ils n’étaient pas si bons que cela mais que puisque était prêt à sortir, on ne voulait pas le décevoir.
J’ai tenté de lui expliquer la présence « dans la moelle, des cellules qui n’ont rien à y faire » mais il m’a simplement répondu : « ok, fait de ton mieux mais, je ne veux simplement pas souffrir ».

J’avais, ainsi, momentanément interrompu mes études de médecine pour lui installer dans sa chambre tout l’équipement dont il avait besoin pour recevoir ses traitements antidouleurs par des perfusions en collaboration avec son médecin traitant Pr Mbayang.

Il avait aussi sa bouteille d’oxygène à son chevet pour l’aider à mieux respirer avec son insuffisance pulmonaire.

Par la suite, devant la cherté des médicaments, un de ses cousins, a mis à sa disposition tous les médicaments dont il avait besoin grâce à un carnet de bons de commande de pharmacie. Merci pour lui.

Mes oncles et tantes me mettaient une très grande pression pour que j’organise une évacuation sanitaire de mon père en Europe pour qu’il y reçoive des soins adéquats.

J’ai toujours refusé cette option sachant que cela ne servirait à rien vu le contexte, sans jamais révéler les vraies raisons de mon refus.

Devant la santé progressivement dégradée de papa, ma sœur, qui lui était très attachée a commencé à faire régulièrement des crises de spasmophilie similaires à des crises d’épilepsie, crises qui ont cessées le jour de la disparition de papa.

Une semaine avant son décès, devant le désarroi de ma mère qui ne comprenait pas pourquoi malgré tous les traitements mis en place, mon père ne guérissait pas, j’ai du enfin lui expliquer la situation sanitaire réelle, ce qui a, dans un 1er temps était très douloureux pour elle mais qui lui a redonné le cœur à l’ouvrage.

Elle a pu ainsi redoubler d’efforts dans la prise en charge quotidienne de papa.

La veille de son décès, voyant qu’il perdait de plus en plus l’usage de sa langue, je lui ai demandé de répéter après moi la Chahada, ce qu’il a pu faire correctement une dernière fois.

Le dimanche 28 juillet 2002, alors que j’étais allé déposer un cadeau d’anniversaire à celle qui, discrètement mais efficacement, me soutenait moralement, sentimentalement en plus de partager avec moi le lourd fardeau des soins palliatifs de mon père et qui, un an plus tard, allait devenir ma chère et tendre épouse, on me rappela en urgence à la maison.

Revenu en catastrophe, dès que je l’ai vu, j’ai su que c’était la fin.

Il était dans son lit, avec l’iman et mon grand frère. Il venait de prendre son déjeuner et son dessert.

L’ambiance de la chambre était glaciale, il regardait fixement le plafond avec une respiration rapide et brève. Sa main était froide.

L’ange de la mort était manifestement arrivé.

L’iman appelé pour la circonstance lisait calmement, d’une belle voix, la sourate Yacine.

Progressivement, sa respiration s’est accélérée puis a ralenti avec de s’arrêter après un dernier spasme et un filet de bave mêlé du yaourt qu’il avait mangé a coulé sur son menton, c’était fini

J’ai pris mon stéthoscope pour le poser sur sa poitrine et jamais un silence n’a été aussi assourdissant à mes oreilles : « as quiet as a church », constat de décès de mon père !

L’iman avait terminé sa lecture, formulé ses dernière prières et lui a refermé les yeux. Il a demandé à ce que l’on prévienne la famille et qu’on le fasse transporter à la morgue de la mosquée.

La dernière image qui reste imprimée dans mon esprit c’est quand je suis sorti de sa chambre et que je suis tombé, nez-à-nez avec ma mère qui essuyait les couverts qui avaient servi à son dernier repas. Quand elle me lança : « alors papa va bien ? », je n’ai eu la force que de répondre : « oui, il va très bien ! ».

C’est quand elle m’a vu ouvrir le garage et faire rentrer la voiture en marche arrière qu’elle a éclaté en sanglot car elle venait de comprendre… que Papa était parti !

ton fils qui t’adore….

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Un jour, une contraception: La vasectomie

La vasectomie est, chez l’homme, l’équivalant de la ligature des trompes, chez la femme.

On ligature les canaux qui relient les testicules à la prostate empêchant ainsi les spermatozoïdes d’être présents dans le sperme.

C’est une méthode qui est rarement (voire même jamais) acceptée par les hommes, surtout dans nos contrées car ils ont peur qu’elle ne touche à leur virilité.

Or, il n’en est rien, la virilité, la puissance, la capacité d’érection ne sont pas du tout affectée par la vasectomie, seul le pouvoir fécondant du sperme est affecté : l’homme continue à avoir des rapports sexuels satisfaisants, avec éjaculation : le sperme ne contient juste plus de spermatozoïdes (après une vingtaine d’éjaculations).

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Pas de risque non plus, Messieurs, que vos testicules n’éclatent sous l’effet de l’accumulation des spermatozoïdes! rassurez-vous !

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Un jour, une contraception: La ligature des trompes

La ligature des trompes est définitive et irréversible.

Elle se fait pendant la césarienne mais peut aussi se faire en dehors, sous anesthésie locale.

Elle est normalement réservée aux cas où une grossesse supplémentaire serait très dangereuse pour la femme et formellement déconseillée.

Il existe des variantes de cette méthode dans lesquelles, on passe par l’intérieur de l’utérus pour installer un dispositif obturateur dans l’orifice interne de la trompe.

Son caractère irréversible nécessite une mûre réflexion. Elle nécessite un consentement écrit du couple pour éviter toute contestation postérieure.

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Un jour, une contraception : les autres méthodes rares : la cape, le diaphragme, le patch et l’anneau vaginal

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la cape cervicale et le diaphragme. Ils sont aussi placés au fond du vagin et ferment le col, empêchant l’accès à la cavité utérine aux spermatozoïdes. Ils sont souvent associés aux spermicides. Ils ne sont pas très connus dans nos régions et nécessitent une bonne hygiène car ils sont réutilisables.

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– Le patch contraceptif : il est placé sur la peau : un patch par semaine, pendant 3 semaines et il diffuse des hormones contraceptives. La quatrième semaine, on ne met pas de patch et les règles apparaissent.

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– L’anneau vaginal : il est placé à l’intérieur du vagin pendant 21 jours et il contient des hormones qui vont passer dans le sang à travers la paroi vaginale. Au bout de trois semaines, on enlève l’anneau. Pendant la quatrième semaine, des « règles » apparaissent.

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Un jour une contraception : cas particulier de la contraception d’urgence

La contraception d’urgence est réservée aux accidents d’utilisation des méthodes classiques (préservatifs qui éclatent ou oubli de pilule) ou aux rapports sans protection lors de période féconde ou supposée féconde ou dans les cas d’agression sexuelle.

Il en existe plusieurs types dont :

o La pilule d’urgence ou pilule du lendemain : à prendre dans les 72h après le rapport suspect. Les dernières générations de pilule du lendemain, seraient efficaces jusqu’à 5 jours après le rapport.

Il faut noter que plus elle est prise tôt plus elle a des chances d’agir efficacement. Cela sous-entend aussi qu’il y a un risque d’échec et même de complication en cas d’utilisation abusive de cette pilule du lendemain.

Une ou deux fois par an au maximum serait raisonnable.

o Le stérilet, il peut faire office de contraception d’urgence jusqu’à 7 jours après le rapport suspect.

Il agit ainsi en empêchant une éventuelle implantation de l’œuf dans la cavité utérine.

Utilisés à mauvais escient, ces contraceptifs d’urgence peuvent donner lieu à des complications graves telles que des grossesses extra-utérines, des perturbations du cycle menstruels ou des affections ovariennes.

IL NE FAUT PAS PRENDRE LA PILULE DU LENDEMAIN TROP SOUVENT.

La contraception d’urgence ne peut en aucun cas être utilisée comme une contraception régulière !

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Un jour, une contraception: Les spermicides :

Les spermicides sont des comprimés, des gels ou des éponges qui sont placés au fond du vagin avant le rapport sexuel et qui détruisent les spermatozoïdes.

Ce sont, grossièrement, des « insecticides » anti-spermatozoïdes. Ils peuvent aussi améliorer la lubrification vaginale et sont souvent bien appréciés par les patientes souffrant de sécheresse vaginale.

Inconvénient majeurs : ils doivent être mis en place 10 à 15 mn avant de rapports sexuel et la patiente devra éviter tout bain vaginal au savon antiseptique pendant 6h après le rapport car, le savon risquerait de désactiver le principe actif du spermicide.

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Un jour, une contraception: les préservatifs

Les préservatifs existent sous 2 formes:
– le masculin, plus célèbre et plus répandu que son homologue
– le féminin peu connu du grand public et plus cher.

Le préservatif féminin est plus gros que celui masculin et nécessite un petit entrainement avant de pouvoir l’insérer correctement mais, dès qu’on s’y habitue, il est très pratique.

les préservatifs sont très recommandés et très prisés par les couples ayant des rapports occasionnels.

Le préservatif a le double avantage d’être un contraceptif et d’être le seul moyen efficace (après l’abstinence) contre les infections sexuellement transmissibles.

Son 1er gros problème est que les hommes ne l’aiment pas ! en tout cas, pas avec leur épouse!

Ils l’accusent de diminuer leur plaisir.

Il faut reconnaître que le port du préservatif oblige à casser l’élan du moment sexuel et bonjour la galère si l’on tombe sur un emballage qui refuse de se déchirer alors que le feu est à son paroxysme !

Cependant, le préservatif peut aider les hommes souffrant d’éjaculation précoce à prolonger la durée de leur endurance sexuelle.

De plus, avec la multitude de préservatifs fantaisistes que l’on trouve sur le marché : nervurés, hérissés, fluorescents, avec dispositif vibrant, au goût parfumé divers (menthe, chocolat, vanille, pomme, banane, fraise, kiwi, orange, citron…).

Cette méthode peut relancer la libido dans le couple par des jeux sexuels qui n’ont de limite que votre imagination et votre endurance.

A ce titre, je vous invite à découvrir une grande variétés de préservatifs sur le site mapote.sn

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Un jour, une contraception: Les stérilets: stérilet au cuivre et stérilet hormonal

Le stérilet est tout petit dispositif (je préfère ne pas utiliser le mot appareil car, il fait évoquer quelque chose de grande taille alors que le stérilet ne mesure que 2 à 3 cm) en forme de T habituellement.

A l’origine, les bédouins ont été les premiers à placer une pierre à l’intérieur de l’utérus des chamelles qui venaient de mettre bas pour éviter qu’elles ne soient encore fécondées par les chameaux durant l’allaitement du chamelon.

il en existe 2 types: le stérilet au cuivre et celui hormonal.

Les stérilets se placent généralement de manière indolore dans la cavité utérine.
1. le stérilet au cuivre:

Il est discret et peut durer plus de 12 ans.

Il a cependant 3 effets secondaires parfois :
– il allonge la durée des règles,

– il donne des règles douloureuses,

– il augmentent le risque d’infection génitale.

Il est recommandé de faire d’abord une échographie avant sa pose (pour éliminer une malformation utérine par exemple) et de rechercher et traiter une infection vaginale pour éviter de la « pousser » dans l’utérus.

2. le stérilet hormonal:

Il est placé dans la cavité de la même manière que son homologue au cuivre, il contient un petit réservoir qui diffuse une hormone contraceptive.

De ce fait, il est non seulement contraceptif mais, il traite très efficacement certains troubles gynécologiques tels que les règles douloureuses ou abondantes.

Comme celui au cuivre toujours, il peut donner des signes indésirables comme une susceptibilité aux infections vaginales.

Les mêmes indications, contre-indications, précautions de pose et surveillance seront donc appliquées aux stérilets, hormonal ou au cuivre.

Le stérilet ne doit pas être posé chez une patiente ayant subit 2 césariennes ou plus.

A noter que certains hommes disent sentir et être gênés par le fil du stérilet qui pend dans le vagin (c’est pour pouvoir le retirer) mais il suffit juste de le signaler pour que le médecin le coupe plus court et le replie vers le fond du vagin.

Le stérilet agit en détruisant les spermatozoïdes (le cuivre est toxique pour eux) et en altérant la muqueuse de l’utérus, la rendant impropre à l’implantation éventuelle de l’œuf si jamais un quelconque spermatozoïde arrivait à échapper à la toxicité du cuivre.

Ce dernier argument est utilisé par certains religieux pour considérer le stérilet comme un moyen d’avortement potentiel.

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Un jour, une contraception: les implants contraceptifs

Comme pour les piqûres contraceptives, les implants contraceptifs agissent par 3 mécanismes : blocage de l’ovulation, altération de la muqueuse utérine (comme le stérilet au cuivre) et altération de la glaire cervicale pour bloquer le passage des spermatozoïdes.

Il en existe 2 actuellement, le 3ème ayant été retiré du marché à cause de son retrait laborieux. Le 1er contient 2 bâtonnets et le second un seul.

Ces bâtonnets contiennent la même hormone que la piqure et, donc, ont les mêmes effets secondaires:

 Une absence de règle ou aménorrhée due a une atrophie, un amincissement de la muqueuse utérine. Cette aménorrhée sera aussi responsable du retard de retour de la fécondité à l’arrêt de la méthode. Ce retard peut aller de 1 mois à 2 ans dans les cas extrêmes mais rares.

 Des saignements en dehors des règles : les spotting ou microrragies pouvant être de simples gouttes de sang voire un saignement carrément invalidant. Ils sont dus a l’éclatement de petits vaisseaux sanguins dans l’utérus et sont simplement traités pas des anti-inflammatoires.

 Une prise de poids, inconstante, de 1 à 5 kg par an habituellement, beaucoup plus selon certaines mais il est difficile de faire la part des choses entre la prise de poids due a la piqûre

La seule différence est que le bâtonnet unique est valable pendant 3 ans, le double est valable 5 à 6 ans selon le poids de la patiente.

Les implants se placent, sous anesthésie locale, dans la face interne du bras juste sous la peau, grâce à un inserteur fourni dans le kit. Le retrait se fera aussi sous anesthésie locale.

Des rumeurs font état de la possibilité que l’implant se déplace et se perde dans le corps mais il n’en est rien. L’implant ne se balade pas du tout !

Les difficultés de retrait sont rencontrées chez les patientes ayant eu un gain de poids excessif ce qui enfouit l’implant dans la graisse.

Toubibadakar